au coin de la porte – in the corner of the door

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J’ai repris la porte de la Maison des Ailleurs à Charleville. Arthur Rimbaud y vécut de 15 à 21 ans, de 1869 à 1875. Les Rimbaud habitaient le premier étage. La maison est maintenant un musée … quoique le terme de musée soit inapproprié. La maison est ouverte au public, certes. Mais les pièces sont presque vides, un peu décrépies, volontairement. Chacune fait l’objet d’une mise en scène faite d’une bande son et d’un éclairage ou d’une projection. Ce sont plutôt des ambiances que l’on rencontre. J’adore l’endroit mais je connais des personnes qui n’aiment pas du tout.

I took the door from the Maison des Ailleurs, « Somewhere Else House », in Charleville. Arthur Rimbaud lived there from 15 to 21 years, from 1869 to 1875. The Rimbauds lived on the first floor. The house is now a museum … although the term museum is inappropriate. The house is open to the public, indeed. But the rooms are almost empty, a bit run down, on purpose. Each room is the subject of a staging made of a soundtrack and a lighting or a projection. It is rather atmospheres that one meets here. I love the place but I know people who don’t like it at all.

24 réflexions sur “au coin de la porte – in the corner of the door

  1. J’ai des amis qui ont fait une des installations de cette maison.. Lieu magique effectivement.. Mais je ne me rappelle pas y avoir croisé ce petit animal rouge.. Sourire
    Belle journée, cher Gilles, et claque bien la porte si jamais.. Douces bises

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  2. Bonjour Gilles,
    Bien voilà tu nous fais voyager vers rimbaud. Ce petit point rouge pourrait faire penser à ce qui nous obsède tous en ce moment, mais mon côté « bien à moi » me pousse plutôt vers le dormeur du val. J’adore ce poème. Il finit pas de la meilleur des façons, mais tout n’est pas toujours rose autour de nous.
    Belle soirée à toi et à ton ange.

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    • Poignant. Arthur Rimbaud l’a écrit alors qu’il avait 16 ans, certainement à l’occasion de la défaite de Sedan, à une vingtaine de kilomètres. À ce moment là, il habitait dans ce qui est maintenant la Maison des Ailleurs. Je n’avais pas fait le rapport mais il est pertinent. Ce serait bien si la tranquillité apparente ne cachait pas deux trous rouges !
      Merci pour cette réflexion percutante, Valérie, et une douce et souriante soirée à toi.

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  3. Laisse moi rire: J’ai bien connu un ami, du nom de Jean-Pierre Raimbaut, malheureusement son nom n’est que homonymie, cependant la maison de ses parents, à Charleville, possédait une porte parfaitement identique à ton dessin….Cela me laisse perplexe.
    😀

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    • Rien d’original dans cette porte en effet. J’en ai quelques-unes qui lui ressemblent fort à la maison. Néanmoins, celle-ci vient de la maison des ailleurs.
      Merci, JMC, et une belle soirée à toi.

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  4. Je suis passé à Charleville avec une envie furieuse de visiter cette maison mais je n’en ai pas eu l’opportunité. Bon il y a deux ans il n’y avait pas de truc rouge au creux des portes ! Belle et douce soirée Gilles et bise.

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    • Quand tu repasses par ici, fais moi signe, Catherine. Il y a de la place à la maison. À mon humble avis, « on » peut sauter le musée Rimbaud et aller directement à la Maison des Ailleurs !
      Merci, bise, douceur et sourire à toi.

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      • J’ai une amie qui vit dans le coin que j’étais allée voir à un spectacle intitulé « T’es toi et marche » Je lui avais fait l’affiche du spectacle. Mais si je reviens je te fais signe, promis 😊

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  5. Coincidence
    je lisais hier pour partager (fichier audio)
    un des livres qu’un autre Ardennais a écrit
    « L’oeuvre logique de Rimbaud » … je te laisse deviner qui.
    Évoquer ce poète révolté et vagabon
    fait du bien en ces temps de réclusion
    Tu nous évades un peu avec lui (sourire)²

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    • Personnellement je préfère Daumal à Dhôtel. Le roman ardennais archétypal est La cense aux rougnes, de Jean Rogissart, juste l’opposé de Rimbaud et beaucoup moins jouissif à mes yeux de lecteur dyslexique.
      Merci, Aunryz, et une belle et heureuse journée à vous deux.

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